C’est simple, une bonne question donne envie de répondre, de participer et de s’investir dans la discussion. Au contraire, une mauvaise question risque de laisser tout le monde figé, les yeux dans le vide, à se demander pourquoi ils sont là. Alors, comment poser des questions qui font mouche et stimulent vraiment l’engagement ? Suivez le guide !
D’abord, oubliez les questions fermées qui ne permettent qu’un « oui » ou un « non ». C’est pratique pour savoir si quelqu’un veut du café, mais pas vraiment pour engager une discussion dont l’échange est intéressant. À la place, privilégiez les questions ouvertes comme « Que pensez-vous de cette idée ? » ou « Comment appliqueriez-vous ce concept ? ». En fait, on invite les apprenants à réfléchir, à argumenter et, surtout, à s’exprimer sur leur vision.
Ensuite, essayer au maximum de faire appel à leur curiosité. Et oui, les questions qui int riguent ou surprennent captent l’attention de n’importe qui. Par exemple, au lieu de demander « Quels sont les avantages de cette méthode ? », essayez plutôt « Pourquoi pensez-vous que cette méthode a révolutionné son domaine ? ». Cela pique la curiosité de votre auditoire et les encourage à creuser le sujet en s’intéressant et en participant davantage.
N’oubliez pas non plus l’importance de la progression des compétences. Une question trop complexe d’entrée de jeu peut décourager les personnes novices, ou celles qui ont du mal à s’investir dans le sujet. Commencez par des questions simples pour mettre en confiance, puis augmentez graduellement la difficulté.
Surtout, soyez à l’écoute du moment. Si on pose une question, c’est que l’on attend un échange, voire une discussion. Prenez donc le temps d’accueillir les réponses (qui peuvent être déroutantes, c’est vrai), de relancer si nécessaire. On montre que l’on est réellement intéressé et engagé dans les échanges. C’est ainsi que vous transformerez un simple exercice en véritable dialogue et améliorerez la qualité de l’apprentissage.
Bien sûr on ne panique pas, poser des questions, c’est un art qui se peaufine avec l’expérience du terrain. En choisissant les bonnes formulations et en instaurant un climat d’écoute et de curiosité, l’idée est de mettre en place un espace où les apprenants se sentent impliqués et valorisés (c’est bon pour l’apprentissage).
💡 En préparant notre intervention, on note les questions (et surtout les bonnes formulations) qui nous viennent en tête et que l’on trouve intéressantes pour faire avancer les connaissances.
🙈 Évidemment, on n’oublie pas les objectifs. Les questions doivent amener l’apprenant à comprendre, analyser, évoluer pour atteindre l’objectif fixé, sinon il y a un fort risque de perte d’attention !
🙊 On modère son humour … convivial oui, malaisant non !
« Votre savoir est précieux, rendez-le accessible. »
Lisette